Le DPE, un outil d’évaluation très pertinent et un rapport de diagnostic significatif et probant

 

Le DPE mis en application depuis cette date résulte d’un remaniement profond de l’ancien diagnostic de performance énergétique, réputé trop fragile en termes d’investigation et de résultat ainsi que trop peu communicant. Depuis cette date, le DPE est non seulement plus fiable et plus éloquent mais en plus, il est opposable comme l’exigeait la loi Élan du 23 novembre 2018. Depuis le 1er juillet 2021, les DPE réalisés à l’ancienne restent tout de même valides au sein d’une période transitoire qui les verra disparaître progressivement jusqu’au 1er janvier 2025, date à laquelle cette cohabitation cessera.

 

 

Ce nouveau diagnostic, plus exigeant, porte sur toutes les caractéristiques techniques, équipements compris, qui comptent dans l’évaluation énergétique et climatique d’un bien. Ainsi, l’éclairage et la ventilation ont été introduits parmi les usages. Le calcul du DPE a également été unifié par l’obligation de recourir à la méthode 3CL pour tous les logements, dont les paramètres ont été mis à jour. Autre point important, la définition de la note finale attribuée au logement : elle intègre les émissions de CO2, comme le prouve son affichage à double-seuil. En plus, elle résulte d’un raisonnement particulier, celui de choisir pour classer le bien, la note la plus basse de l’échelle des deux classes « énergie » et « climat ». Enfin, et le changement n’est pas des moindres, le rapport DPE est enfin devenu plus lisible.